« Didier Lévy nous promène de tranche de vie en tranche de vie »
Bookalicious, L'auteur a la parole (podcast), 20 octobre 2024
Ils sont 88 ces « funambules sur le point d’éternuer » publiés aux éditions Esperluète, et ils nous ressemblent étrangement, par moments. 88 courts récits, comme des instantanés saisis au vol. En quelques mots, Didier Lévy nous emmène dans une situation, un événement anodin, une histoire singulière. Le ton est tour à tour sérieux, décalé, burlesque, drôle, taquin, étrange. Tendre, le plus souvent. Didier Lévy accompagne certaines de ces microfictions poétiques d’un dessin de son crû, et alors les lignes s’emmêlent joyeusement, rajoutant une impression d’équilibre ténu sur ces innocentes pages.
Avec beaucoup de retenue et de discrétion, Didier Lévy nous promène de tranche de vie en tranche de vie, créant des histoires qui viennent doucement faire écho à notre propre vécu. Rencontre avec un conteur qui pèse chaque mot avant de le coucher sur le papier et de nous emmener sur le fil.
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Poésie et fantaisie
Michel Paquot, L'Avenir, 18 juin 2024

« Regard perçant, mélancolique et toujours savoureux sur nos inquiétudes existentielles »
Olivier Herve, Instagram, juillet 2025
Funambules sur le point d'éternuer signé Didier Lévy empile 88 vies, 88 histoires, toujours sur le fil. La petite musique des couples, les jalousies, les tagliatelles qu'on mange avec un bruit d'enfer, les débuts d'histoires, ce qui est, a été, aurait pu être, les solitudes aliénantes, les énamourés, les éperdues et la fin des illusions en maillot de bain Nabaji.
Souvent drôles, entre douceur et coups d'épée, ces fragments touchent par leur sens de la répartie avec ces petites chutes en forme de morale. Une belle alchimie des contraires couplée à des petites flèches cyniques. Ironie de la vie, il faut chevaucher nos chutes, en tirer la tendresse quand tout invite à la détresse. Une tendresse souriante qui serait de l'ordre d'un comique désespéré. Regard perçant, mélancolique et toujours savoureux sur nos inquiétudes existentielles. Merci pour cette "tranche" de vie Monsieur Lévy.

 
