[presse] La très vieille
« Cet album étonnant, à la reliure particulière, quasiment un livre d'artiste, est une pépite qui allie narration et couleurs avec beaucoup de tendresse »
Lu et partagé, juin 2025
« Eminemment poétique, contemplatif et sensible : une ode à la vieillesse »
La revue des livres pour enfants, septembre 2025
« Un récit qui, sans tomber dans la mièvrerie, nous ouvre un monde de poésie »
Zephirine, Babelio, 26 mai 2025
« Tout d'abord, ce qui frappe lorsqu'on ouvre cet album, ce sont les motifs colorés qui se superposent pour créer un univers singulier. C'est là toute la subtilité des papiers découpés d'après des motifs gravés imaginés par l'artiste Céline Delabre. Certaines pages sont très colorées tandis que d'autres arborent des couleurs plus sombres, des motifs plus torturés exprimant les moments difficiles comme la traversée de l'hiver. Cet imaginaire dans lequel évolue la frêle silhouette de « la très vieille » nous ouvre un univers plein de poésie.
On suit, sur les pas de l'auteur, le cheminement lent de la très vieille qui prend le temps de s'émerveiller de ce que lui offre la nature. Patiente, elle attend le printemps, signe de renouveau.
Ce n'est que dans les dernières pages que la narratrice se découvre : « Elle me murmurait la fraîcheur des rivières…elle me racontait l'amour… » Et c'est là que se tisse ce lien entre les générations, là que se transmet l'histoire d'une vie.
C'est avec beaucoup de délicatesse et de retenue que Céline Délabre aborde le thème de la vieillesse et de la transmission. Cette histoire lui a été inspirée par sa fréquentation de personnes âgées ainsi que par le souvenir de ses grands-mères et elle a su se l'approprier avec talent et fantaisie.
J'ai beaucoup aimé la fusion entre la narration et l'illustration qui se complètent à merveille.
J'ai ressenti l'effacement d'une vieille personne qui vit dans ses souvenirs et j'ai été touchée par la tendresse, la pudeur d'un récit qui, sans tomber dans la mièvrerie, nous ouvre un monde de poésie.
Cet album s'adresse à toutes les générations. »