[presse] Cher arbre

36 portraits adressés aux arbres d'ici et d'ailleurs… un livre d'Albane Gellé et Séverine Bérard, dont on parle dans le Nouvel Obs sous la plume de Jérôme Garcin !

 

 

La femme-tronc

Le Nouvel Obs, Jérôme Garcin, juillet 2022

"Les arbres, elle les tutoie comme de très vieux amis, des complices de toujours. Etonnez-vous qu'elle habite la bien nommée commune de Chênehutte, tout près de Saumur, dans une maison plantée au milieu d'une forêt, dont la poétesse-cavalière de "Je, cheval" arpente aux trois allures les allées sablonneuses. Deux ans après avoir entretenu une correspondance griffue avec les animaux, Albane Gellé adresse des lettres de gratitude aux hêtres, sorbiers des oiseaux, cèdres, érables, mélèzes, platanes, séquoias, noyers, et même au baobab, cet "éléphant végétal" dont la présence n'a pourtant pas été signalée dans les futaies angevines. Elle aime le bruit de l'eau qu'imite, en frissonnant, le peuplier au "port fastigié" et le grincement de bateau qui sourd du châtaignier, le miel que donne le tilleul, la résine du pin qui deviendra térébenthine comme le cyprès deviendra clavecin, les "légers têtus strobiles" de l'aulne, le "feuilletage marcescent" du charme, la sève balsamique du liquidambar, et elle rappelle que dans "pommade", il y a "pomme". Son livre, qui tient de l'action de grâce et de la déclaration d'amour, a des racines profondes et une frondaison féérique." 

 

 


Des avis de lecteurs sur Babelio

"De page en page, on croise ces arbres qui peuplent nos forêts et notre imaginaire, depuis le hêtre, mât de cocagne, ou l'orme, arbre de justice au Moyen-âge, en passant par le châtaignier « dont les longs chatons font des étoiles qui sentent le miel ». On prend un bain de forêt avec les odeurs, la texture des écorces, le bruissement des feuillages. (…)  A travers ces 36 lettres, on traverse une forêt imaginaire plantée d'arbres très différents et du monde entier. Un beau voyage immobile auquel nous convie Albane Gellé grâce à une écriture poétique. Les dessins de Séverine Bérard, tout en nuances de gris, vont dans les détails et prolongent ce voyage sous la canopée. Un livre qui aime les arbres et qui nous fait partager cet amour du vivant et de la nature."

 

"Aux arbres présents, passés, et futurs ; Aux arbres devenir, souvenirs. À mes absents. …
Chair arbre, de tes racines à la pointe de tes branches notre regard fait des pas de géant.
Chers arbres qui prennent les airs comme les poètes prêtent leur plume.
Ils enlacent la Terre et dansent avec le vent.
Ombrageux, plongeant, puissant, éternel, fragile, vivant. Cher arbre.
Toutes les forêts sont des recueils étonnants.
Il fallait bien retranscrire la partition de leur musique et c'est, bien naturellement, qu'Albane Gellé et Séverine Bérard tracent trente six de leurs portraits , des oiseaux d'encrier aux ailes de papier.
De la sève à l'épine, de la feuille à l'aubier, de leur écorce à notre dernier été, cher, chair arbre voici les bois dont nous sommes fait.es."
Astrid Shriqui Garain

 

"« Les arbres pour moi ont toujours été des amis » Ainsi débute « Cher arbre » où Albane Gellé écrit son amour, son attachement aux arbres, ceux de son enfance mais aussi tous ceux qui ont croisé sa route, peuplé ses rêves. Et quoi de mieux que des lettres, intimes, aimantes, pour leur dire tout le bien qu'elle pense d'eux.
Le lecteur découvre ainsi 36 arbres de France et de pays lointains, 36 portraits attachants, curieux qui revisitent les mythes la botanique et la pharmacopée sans oublier les contes et les coutumes qui se tissent autour d'eux.
On apprend beaucoup dans ce voyage immobile.
Ecrit dans un style poétique, ce livre nous touche et nous rapproche de la nature.
Les dessins de Séverine Bérard nous font découvrir des détails et accompagnent parfaitement le texte."

 

"Albane Gellé aime les arbres et en a choisi trente six à qui elle s'adresse pour nous décrire avec passion mais brièvement quelques caractéristiques de chaque arbre, un peu d'histoire, de mythologie, de traditions liés à chacun.
C'est instructif, on apprend par exemple que le saule compte trois cents espèces, que le laurier sauce n'est autre que le laurier noble, ou encore que le figuier comporte mille espèces, qu'il ne fleurit pas et qu'il drageonne si on le coupe."

 

 

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